Playoffs PBFL : Les deux favoris sortis au premier tour!!!

Résultats:

N.K 5-4 Bob

Nombre de joueurs effectifs : 29-26

Cotes du match : 4/1 en faveur de Bob, 12/1 en ma défaveur

UPSET INCROYABLE!!!!!!! Même moi, je n’y crois pas!!! Bob a dû réalisé là sa pire semaine de l’année, parfait (il n’aurait gagné que contre Chris cette semaine!!!). Sachez que trois joueurs supplémentaires, ça ne voulait rien dire en saison régulière contre le feu probable champion, et là, ça a joué pour 7 assists et 3 blocks en ma faveur. J’ai réussi le pari de jouer sur les « petites catégories » comme les Steals, Blocks et TO, j’emporte également les AST, alors que Bob ne les avait perdu que six fois en saison. La différence, tout au long de la semaine, fût à ma grande surprise les pourcentages. Comme les AST, mon adversaire les remportait 80% du temps et là je parviens à sauver les FG%, si Nênê avait joué (4 matchs manqués), j’aurais même pu avoir les RBDS (7 unités) et avec un peu de chance les FT% qui se sont joués à 0.14% près.

On me moquait de mes Bobcats! Kemba Walker a été excellent (66 pts, 13 rbds, 26 assists, 5 steals) avec des pourcentages décents, c’est rare. Son rendement était attendu, en duo avec Jennings, mais le Buck me sort une semaine affreuse (28 pts, 14 assists à 33% au shoot) loin de ses standards. Ce n’est pas grave, j’ai mon facteur X, un certain Gordon Hayward, devenu titulaire au Jazz et qui s’épanouit (58 pts à 50%, 8 3ptm, 10 rbds, 24 assists, 6 steals, 4 blocks). Quelques paris se sont révélés payant, avec la venue de PJ Tucker dans l’effectif (29 pts à 59%, 4 steals) ou la titularisation quasi-constante d’Aminu (29 pts, 33 rbds, 3 blocks) et Prince (27 pts, 21 rbds); on peut également citer Jimmy Butler (16 pts, 5 steals, 1 block) le dimanche. Sinon je me repose sur Anthony Davis (61 pts, 33 rbds, 6 steals, 5 blocks) et Scola qui aide aux pourcentages (33 pts à 68%). Dans une match-up si serrée où les deux équipes ne performent pas outre mesure, toute la différence se fait dans le détail…

Bob s’est fait trahir par son James Harden, dont l’absence non remplacée samedi a coûté à Brook Lopez son poste de titulaire, alors que le Net avait fait un grand match (68% avec 27 pts et surtout 4 blocks…). Kevin Durant fait une semaine juste « normal » (86 pts, 21 rbds, 14 assists), ça les joueurs de Bob ont réussi à scorer, c’est certain mais au détriment des autres catégories. Il n’y aura, finalement, que Tobias Harris pour noircir la feuille de match (61 pts, 5 3ptm, 26 rbds, 5 steals, 5 blocks). Mo Williams n’a pas apporté les AST qu’on attendait de lui et les roles players comme Butler, Koufos et Okafor, n’ont rapporté que 3 steals et 2 blocks, une maigre pitance! On attendait aussi de meilleurs matchs de Lillard (55 pts à 38%, 18 assists) et Parker (54 pts, 11 rbds, 27 assists). Le spur se fend d’un très petit match dimanche soir avec 28% au shoot, pas une steal, pas un block. Enfin, JJ Redick. Après un début plutôt intéressant, il coule aux Bucks, loin de ses perf’ floridiennes. Si seulement Harden avait joué cette semaine….

Mustang 6-3 Stephyx

Nombre de joueurs effectifs : 34-32

Cotes du match : 4/1 en faveur de Mustang, 11/1 en défaveur de Stephyx

Finalement, y avait-il vraiment une upset vu le vote du public ou n’était-ce qu’un vote purement figuratif destiné à embêter notre Stephounet? On s’en fout, il est éliminé, c’est le plus important! Mustang aurait dû remporter cette match-up 7-2 si Lebron James n’avait pas été benché dimanche mais eh, l’essentiel du boulot est fait. Le score ne reflète pas la lutte qui s’est avérée disputée dans les catégories, notre fan des Wolves emportant les FG% (+0.23%), FT% (+0.64%), 3PTM (+4), PTS (+13), et RBDS (+13) de quelques unités seulement. Stephyx vole quant à lui les AST (+3), BLK (+3) de très très peu aussi, il n’y aura que sur les ST et TO que la match-up était pliée.

Mustang a une fois de plus reposé son armada sur Lebron James: 92 pts à 62%, 9 3ptm, 20 rbds, 20 assists, 5 steals, 4 blocks. Mieux encore, c’est assez rare pour être signalé mais l’ensemble de l’effectif a bien joué. Steve Nash (55 pts à 55%, 12 rbds, 22 asssists) retrouve de la vitalité, Dorrell Wright (39 pts, 6 3ptm, 13 assists, 5 steals) joue à son niveau aux Sixers et la recrue, Valanciunas, explose aux Raptors (51 pts, 31 rbds, 7 blocks). Ceux qu’on attendait, ont aussi été productifs, comme Ilyasova (62 pts, 7 3ptm, 36 rbds, 6 steals), Gallinari (47 pts, 13 rbds) et Greg Monroe (40 pts, 35 rbds, 10 assists, 6 steals, 4 blocks). Les Knight, Gee, Budinger forment un trio de boulet épatant. La mauvaise nouvelle vient de Miami en ce lundi: Lebron va manquer plusieurs matchs en attendant les playoffs, à l’instar de la politique des Spurs. Autant dire que Mustang risque fortement de se faire balayer en demi si son dieu ne le porte pas sur ses épaules…

Quoi qu’il en soit, la très bonne nouvelle vient de l’éviction d’un escroc notoire. Le dauphin de saison régulière s’est vu affublé des blessures de Metta World Peace (fin de saison), Joe Johnson (4 matchs manqués consécutifs) et de pauvres rendements des recrues comme Ellington. Deux joueurs en moins, avec le peu de retard sur les catégories mentionnées ci-dessus, c’est une avalanche. On peut très bien imaginer qu’un Bryant ou Curry ayant un match supplémentaire, rattrape tout et renverse la vapeur (3 ou 4 catégories tout de même!). Le calendrier a fait que non. Kobe Bryant (116 pts à 41%, 5 3ptm, 22 rbds, 27 assists) performe de concert avec Curry (81 pts à 43%, 12 3ptm, 17 rbds, 28 assists, 5 steals). Derrière, Blake Griffin rend une semaine correct (63 pts, 24 rbds, 11 assists) mais avec des pourcentages au shoot risibles (40%). Vu le volume de jeu des trois gaillards, il est certain qu’ils ont tué le FG%. On attendait peut-être mieux du secteur intérieur, Lopez (14 pts, 11 rbds, 5 blocks) et Bogut (26 pts, 24 rbds, 8 blocks) se contentent d’apporter leur expertise aux blocks, très peu au rebond; JJ Hickson (40 pts, 31 rbds) ne peut décemment pas tout faire, avec l’absence patente de McGee la girouette statistique. Les apports de Barnes (28 pts, 6 3ptm, 17 rbds, 4 steals, 3 blocks) et Mike James (10 pts, 10 assists) sont décisifs mais pas suffisant. Des blessures, des matchs en moins…c’était mission difficile contre un Mustang en pleine possession de ses moyens.

Larry 6-1 Neo-Alpha

Nombre de joueurs effectifs : 30-27

Cotes du match : Larry favori à 2/1, Neo-Alpha lâché à 13/1

Pour le troisième match consécutif, le vainqueur a un nombre de joueurs effectif supérieur! Mais la voix du peuple a été entendue et Larry l’emporte vraiment sans sourciller. Il n’y aura qu’aux RBDS et TO (égalité dans les deux cas), ainsi qu’aux pourcentages, que le match eu lieu.

Il faut dire que Neo-Alpha joue sans Tyson Chandler et Manu Ginobili, les rebonds du premier et les passes du second auraient pu faire pencher la balance sur quelques points. Il n’en reste pas moins que 4 catégories (3PTM-PTS-ST-BLK) sont très largement dans l’escarcelle de l’adversaire, à jouer à la marche sur un point match-up pour l’emporter, c’est statistiquement très très très difficile. D’autant que cette semaine, Deron Williams n’a pas été consacré héros (46 pts à 36%, 6 3ptm, 24 assists), loin de là, puisqu’il rend une semaine piteuse. Même état de fait avec Delfino et quelques déceptions, avec Jarrett Jack (39 pts, 10 rbds, 16 assists) dont on attendait plus, beaucoup plus. Le manque de diversité statistique a tué cette équipe. Exemple flagrant, les 3PTM. Deux joueurs, Pierce et D-Will apportent 14 unités sur …17 au total! Les Steals et Blocks, de seulement 16 petites unités, ne sont abondés en réalité pour les interceptions que par quatre joueurs (aucun n’atteint la barre des 5 prises) et par trois joueurs pour les contres (aucun n’atteint la barre des 5 blocks). Paul Pierce a été le MVP de l’équipe, ses stats parlent pour lui: 79 pts, 8 3ptm, 41 rbds, 29 assists, 3 steals, 4 blocks. Il aura été au four et au moulin! Ceci expliquant ses 16 TO, un des seuls joueur de l’effectif à passer la barre de la dizaine avec David Lee (56 pts à 60%, 30 rbds et 11 TO). Deux locomotives, accompagnés de certains spécialistes comme Reggie Evans (19 pts, 32 rbds) ou d’un Dre’Miller intéressant (35 pts, 10 rbds, 17 assists, 4 steals), ce qui semble nettement insuffisant pour passer une équipe avec une dynamique telle que celle de Larry.

Car Larry surfe toujours sur la vague de l’Espagnol-du-Minnesota, aka, Ricky Rubio, dans une forme olympique: 67 pts à 46%, 4 3ptm, 19 rbds, 32 assists, 10 steals! Mais contrairement aux semaines précédentes, ce ne sont pas les ailiers polyvalents comme Iguodala (25 pts, 19 assists, 4 steals) ou Parsons (42 pts, 5 3ptm, 13 rbds, 3 blocks) qui font le boulot, ni les meneurs Lowry (15 pts, 7 assists) et Thomas (33 pts, 5 3ptm, 13 assists) qui ont peu de titularisation pour s’exprimer; non, c’est le secteur intérieur. Al Jefferson maintient Utah dans la course aux P.O (79 pts à 54%, 33 rbds, 9 steals, 6 blocks), Chris Bosh sauve son équipe à plusieurs reprises (66 pts à 48%, 26 rbds, 10 assists, 8 blocks) et Spencer Hawes, toujours étonnant d’efficacité (64 pts à 52%, 42 rbds, 15 assists, 6 blocks) depuis que Bynum est annoncé de retour pour la saison prochaine. Trois joueurs qui jouent en très haute altitude, accompagnés d’un meneur all-around et de joueurs qui apportent de-ci de-là, dans toutes les catégories statistiques. Une équipe dangereuse dont il faudra se méfier…

Rip 7-2 Chris

Nombre de joueurs effectifs : 28-29

Cotes du match : Rip favori à 5/1, Chris en underdog à 10/1

Et finalement, le seul véritable favori qu’on attendait, du Top 4, s’en sort avec moins de joueurs effectifs que son adversaire, à contre-courant des trois autres match-up. La rencontre a pourtant donné des frissons au favori, dans les catégories stats, Rip mène largement aux FG% et ST mais le reste est très disputé.

Commençons par les blessures, il y en a des deux côtés. Rip joue toujours sans Rose mais doit également se passer très vite d’Al Horford (39 pts, 20 rbds), sans compter le match manqué de Marc Gasol (42 pts, 13 rbds, 10 assists, 4 blocks). Le collectif a pourtant pallié à ces absences à merveille. Chris Paul fait une semaine de rêve: 82 pts à 50%, 5 3ptm, 22 rbds, 33 assists, 10 steals. Il est le SEUL joueur de l’effectif à commettre plus de 10 TO (15), un facteur permettant à Rip d’emporter la catégorie d’une petite unité! Les arrières/ailiers ont eu la part belle de la victoire, comme le prouve Gerald Henderson, en grande forme (88 pts à 55%, 17 rbds, 12 assists, 5 steals), en compagnie de Jeff Green (67 pts à 50%, 5 3ptm, 21 rbds, 13 assists) et DeRozan au scoring (50 pts, 12 rbds, 5 steals). Privé du plein potentiel de sa raquette Horford/Gasol, notre favori a dû s’appuyer sur un Millsap all-around (32 pts, 14 rbds, 14 assists, 7 steals) et son coéquipier, Derrick Favors (39 pts, 29 rbds). La belle pioche de The Matrix (12 pts, 8 rbds, 5 steals) fait aussi la différence aux RBDS. Beno Udrih a fait son entrée dans l’effectif, encore une bonne gestion des F.A de Rip, et si l’équipe retrouve ses blessés en continuant de performer à ce niveau, ce ne sera pas simple de l’arrêter…

Chris se fait souffler, cependant, on le félicite de son retour en saison régulière ainsi que de sa prestation face à Rip. Si Joakim Noah et Andre Drummond n’avaient pas été sur le flan (je t’avais dit de faire quelque chose pour le Piston), qui sait ce qu’il se serait passer aux rebonds et blocks notamment. Il a fallu s’habituer à ce trio de meneurs en forme de all-star, c’est encore ce trio qui tient l’équipe à bout de bras. En premier lieu, John Wall, impressionnant: 118 pts, 26 rbds, 32 assists, 4 steals! Il a compensé la petite forme d’Ellis (56 pts, 23 assists, 6 steals), Westbrook fait quant à lui le boulot (62 pts, 21 rbds, 23 assists). Avec un secteur intérieur décimé, Chris a réussi à attraper Pau Gasol (48 pts, 28 rbds, 18 assists) et Derrick Williams (46 pts, 24 rbds), ils n’ont pas fait de miracles cependant. Du côté des roles players, on oscille entre le bon et le mauvais. Amir Johnson (35 pts, 25 rbds), Splitter (21 pts, 13 rbds) et Miles (22 pts, 3 3ptm) font ce qu’ils peuvent, avec les moyens du bord. La vraie déception est venue de Dallas avec OJ Mayo. Très peu productif, maladroit, l’arrière des Mavs n’a pas été le facteur X qu’il avait pu être au début de la saison, même son de cloche pour Mike Dunleavy qui paie la gestion calamiteuse du roster à Milwaukee. C’était donc trop juste, tenir sur cinq joueurs pour faire la nique à une équipe de haut de tableau, c’est limite, il faut à tout le moins que ses stars soient en feu, et ça n’a été le cas que de Wall, le Wizard a entretenu la flamme un long moment.

Demi-finales :

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